La vérité sur "la vérité sur l'affaire Harry Quebert"

Chers internautes et ami(e)s,

il semblerait que le roman policier soit enfin consacré : Pierre Lemaître, auteur remarqué de polar, a eu le prix Goncourt en 2013. L'année dernière, c'est Joel Dicker qui a eu la consécration, certes uniquement le prix Goncourt des Lycéens, avec "la vérité sur l'affaire Harry Quebert".

Il s'agit du deuxième roman de cet auteur, ce qui a son importance : en effet, le roman éponyme traite de l'écriture du deuxième ouvrage, que le narrateur a du mal à ficeler. On est donc en pleine mise en abîme.

Hormis cette touche, le roman est un policier classique, avec moults rebondissements, pour arriver aux 650 pages : le 30 août 1975, la jeune Nola Kellergan, 15 ans, est portée disparue. Elle est retrouvée 33 ans après, enterrée dans le jardin d'Harry Quebert, mentor et ami du narrateur et accessoirement romancier et universitaire à succès, agé de 67 ans. Il avait donc 34 ans au moment des faits. Il va se retrouver accusé du meurtre. Le narrateur, en mal de sujet d'écriture, trouvera, au travers de l'enquête qu'il mènera avec la police, une histoire idéale pour un roman à succès. Il s'agira pour lui de démontrer l'innocence de son ami Harry...

En vérité, et l'on s'en doute, ce ne sera pas aussi simple : à la page 400 on tient le coupable, mais il reste encore 250 pages donc on se doute bien qu'il y aura encore des rebondissements. Il y en aura tellement, qu'au final on peut se dire que trop de rebondissements tue le rebondissement...

Non pas que ce soit un mauvais roman, loin de là. Il se met au niveau des maîtres américains actuels, tel Dennis Lehane.

Mais que de redites...

Cela reste haletant. Le roman eut été parfait avec 200 pages de moins...

Mais je suis un modeste lecteur, donc mon avis n'importe que peu...